Au milieu des années 80, Francine Shapiro, psychologue américaine, découvre fortuitement l'EMDR (Eye Movement Desensitization and Retreatment).

 

Sa méthode, testée avec succès sur les grands traumatisés de la guerre du Vietnam, sera par la suite importée en France par le psychiatre David Servan-Schreiber.

 

Les personnes traumatisées ressentent des angoisses, revivent le trauma (flashs, cauchemars, images intrusives...), évitent certaines situations, activités, pensées ou sentiments en lien avec le trauma, ont des difficultés de concentration, un sommeil perturbé, ont du mal à contrôler leurs émotions... tout cela bien après l'évènement traumatique ou le choc émotionnel éprouvé dans le passé.

 

En France, l'utilisation de l'EMDR est réservé aux professionnels de santé : psychiatres, médecins, psychologues cliniciens, psychothérapeutes en titre (décret 2004), formés par des organismes qui leur sont réservés.
 

En parallèle, existe une offre grandissante de professionnels en relation d'aide, proposant différents axes de résolution de problème en fonction de leur cursus de formation : hypnose, gestalt, analyse transactionnelle, psychocorporel... et souhaitant accompagner leurs clients sur des thèmes liés à la gestion d'évènements traumatiques.

Afin d'aider de manière efficace, rapide et durable, les personnes marquées par un accident de la vie, Lili Ruggieri a développé depuis 2006 une technique particulière, combinaison d'hypnose et d'EMDR : le RITMO®, Retraitement de l'Information Traumatique par les Mouvements Oculaires à laquelle je me suis formée.

​